France Alzheimer réagit à l'annonce du report de l'examen de la loi sur l'adaptation de la société au vieillissement qui ne se poursuivra au mieux désormais qu'en septembre:
"Si le report est à lui seul un nouveau signal négatif envoyé à toutes les familles concernées par la perte d'autonomie de l'un de leurs proches, la raison invoquée ne fait qu'accroître l'incompréhension et la colère provoquée par cette annonce : d'autres lois, semble-t-il, nécessiteraient un examen rapide par le Parlement. Qu'est-ce-à-dire ? Que la réforme de la perte d'autonomie attendue depuis plus de 15 ans par des millions de personnes ne constitue pas une priorité publique ? Que leurs besoins, insatisfaits depuis de nombreuses années, peuvent bien le rester quelques mois de plus ? Que d'autres projets, aussi importants et urgents soient-ils, le sont davantage que la prise en soin de millions de concitoyens ? C'est malheureusement ce que semble signifier les cinq reports dont a fait l'objet, depuis 2012, la mise en œuvre du projet de loi d'adaptation de la société au vieillissement. Si celle-ci semble pour l'instant maintenue au 1er janvier 2016, France Alzheimer et maladies apparentées s'inquiète néanmoins de cette possibilité, compte-tenu du retard des travaux et du calendrier du Parlement, extrêmement chargé à l'automne chaque année (examen du projet de loi de finances et du projet de loi de financement pour la sécurité sociale). Des inquiétudes donc et un mécontentement que l'Union n'a pas manqué de relayer auprès de la Secrétaire d'Etat dans un courrier qui lui a été adressé lundi 15 juin. Le Gouvernement doit comprendre que les personnes malades et les familles ne peuvent se satisfaire du simple fait que des réflexions soient en cours dans les instances politiques. Elles ont besoin que celles-ci trouvent enfin matière sur le terrain. Il y a urgence à agir, il y a urgence à concrétiser, il y a urgence à mettre en œuvre ! "
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