Pour faire face à cette réalité et pour aider les salariés à se repérer dans la jungle réglementaire que représentent les dispositifs d'aide existants, la mutuelle Chorum crée Chorum Facilit'.
Désormais, les salariés peuvent trouver toutes les réponses aux questions qu'ils se posent lorsqu'ils sont confrontés aux difficultés de la vie (décès, handicap, problèmes de santé, précarité...) ou moments importants (arrivée d'un enfant, reconversion professionnelle...) sur www.chorum-facilit.fr
En plus de cette plateforme internet accessible à tous, les salariés de l'Economie Sociale et Solidaire, adhérents à la mutuelle Chorum, bénéficient d'un soutien téléphonique dispensé par des conseillers formés à l'accompagnement social.
Chorum facilit', 1er service d'accompagnement social des salariés de l'économie sociale et solidaire
Santé, logement, vie familiale, vie professionnelle : salariés comme employeurs peuvent traverser des moments importants ou difficiles.
Pour répondre à ces préoccupations, la mutuelle CHORUM crée Chorum facilit', un service d'accompagnement innovant proposant un site Internet et un suivi téléphonique(1).
Chorum facilit' : la réponse aux préoccupations des salariés de l'ESS
Aujourd'hui, près d'1 salarié sur 2 déclare que ses préoccupations personnelles impactent son travail(2).
A titre d'exemple, l'absentéisme lié à une situation d'aidant peut être évalué à 15 jours par an. Dans ce contexte, il apparaît nécessaire pour les entreprises de répondre aux besoins sociaux de salariés confrontés à des situations difficiles (décès, handicap, difficulté de santé, précarité...) ou à des moments importants de la vie (arrivée d'un enfant, reconversion professionnelle...). Ce soutien est peut-être plus indispensable encore dans l'économie sociale et solidaire, où travailler signifie souvent accompagner des êtres humains de la petite enfance à la fin de vie et, plus largement, avoir un impact bénéfique sur la société.
Chorum facilit' : des informations, un accompagnement
Chorum facilit', c'est avant tout un ensemble d'informations accessibles à tous sur un site Internet dédié : www.chorum-facilit.fr.
Un « service-public.fr de l'ESS », comme en témoigne un utilisateur, où l'on trouve des solutions publiques, privées mais aussi issues de l'économie sociale et solidaire.
Les astuces et conseils y sont regroupés sous forme de « Fiches » thématiques, ou bien classés en « Dossiers » par profils (jeune salarié, famille monoparentale, ou encore aidant), chacun·e trouvera des clés pour améliorer son quotidien ou surmonter une difficulté.
En parallèle de cette plateforme Internet ouverte à tous, les adhérents à la mutuelle CHORUM pourront également bénéficier d'un soutien gratuit et confidentiel dispensé par des conseillers téléphoniques formés à l'accompagnement social, afin de trouver les solutions les plus adaptées à leur situation.
Chorum facilit' : le guichet unique de l'accompagnement social
Face au labyrinthe que peut représenter l'accès aux dispositifs d'aide sociale, complexes et peu connus du public, Chorum facilit' est une solution simple, confidentielle et fiable. Comme le souligne Vanessa Dewaele, responsable du projet au sein de la mutuelle CHORUM,
« les employeurs ou représentants du personnels n'ont malheureusement pas toujours réponse à tout, et, comme les salariés, ont parfois besoin d'être épaulés ».
Ce nouveau service s'impose donc comme « le guichet unique de l'accompagnement social ».
(1) : Réservé aux adhérents Prévoyance collective de la mutuelle CHORUM
(2) : « Les Français et leurs préoccupations de la vie quotidienne », DOMPLUS-BVA, octobre 2014
L’accompagnement social : répondre aux préoccupations des actifs
Santé, logement, vie familiale, vie professionnelle : dans l’économie sociale et solidaire comme ailleurs, les actifs traversent des moments importants ou difficiles. Ces difficultés d’ordre individuel ont un impact significatif sur leur vie professionnelle, et leur prise en charge apparaît donc comme un enjeu collectif au niveau de l’entreprise.
La 4ème édition du sondage « Les Français et leurs préoccupations de la vie quotidienne »(2) souligne en effet que les problèmes personnels de près d’1 salarié sur 2 impactent son travail. A titre d’exemple, 44% des actifs déclarent éprouver des difficultés à gérer leur budget mensuel. En outre, l‘absentéisme lié à une situation d’aidant représente 15 jours d’absence par an en moyenne, et plus d’un quart des actifs a été concerné par le temps partiel pour faire face à des responsabilités familiales liées à la prise en charge d’un proche dépendant.
Aujourd’hui, plus des ¾ des salariés considèrent d’ailleurs qu’il est du devoir de l’employeur de s’impliquer dans la vie professionnelle et/ou personnelle de ses salariés en cas de situations particulières(3).
Favoriser la conciliation vie privée / vie professionnelle : un enjeu fort de l’accompagnement social
Le baromètre CHORUM sur la qualité de vie au travail dans l’ESS(4) révèle que les dirigeants et cadres sont particulièrement touchés par la difficile conciliation entre travail et vie personnelle. 39% des cadres déplorent que leur travail empiète sur leur vie privée, et constitue une source de problèmes (notamment familiaux). Intensification de la charge de travail(5), multiplication des sollicitations, pression temporelle, injonctions contradictoires, développement des NTIC renforcent aujourd’hui l’exposition des salariés aux facteurs de risques psychosociaux. Près d’un tiers des actifs ne parviendrait d’ailleurs pas à concilier vie privée et vie professionnelle en cas d’imprévu(3).
Dans ce contexte, l’articulation des temps de vie génère des attentes de plus en plus fortes des salariés vis-à-vis de l’entreprise, dont l’employeur, parfois démuni, a pourtant tout intérêt à se saisir.
Et les salarié(e)s de l’économie sociale et solidaire, dans tout ça ?
Certaines caractéristiques sociodémographiques propres au secteur sont susceptibles d’accroître la demande sociale. Malgré d’importantes disparités sectorielles, les entreprises de l’ESS (et notamment les associations de l’action sociale, de l’aide à domicile et les mutuelles) se caractérisent globalement par un salariat plus âgé et féminisé que la moyenne nationale : 41% des salariés ont + de 45 ans et 26,5% ont + de 50 ans, et 61% des emplois sont occupés par des femmes (97% dans l’aide à domicile).
Ces caractéristiques sont à mettre également en perspective avec les spécificités des emplois exercés dans l’ESS (temps partiel, horaires décalés, accompagnement de publics fragilisés…) qui génèrent des problématiques d’usure psychique et physique, et des difficultés d’ordre matériel (gestion du budget domestique, articulation vie familiale / vie professionnelle…).
(2) : https://www.scribd.com/fullscreen/242820812?access_key=key-ZEWL4a6rdTmXlXszjACt&allow_share=true&escape=false&view_mode=scroll
(3) : Les Français et leurs préoccupations de la vie quotidienne, DOMPLUS-BVA, octobre 2014
(4) : Enquête menée en octobre 2013 auprès de 6 261 dirigeants et salariés de l’ESS
http://www.chorum-cides.fr/ressource/barometre-sur-la-qualite-de-vie-au-travail-dans-less-les-resultats/
(5) : Conditions de travail : Reprise de l’intensification du travail chez les salariés, Dares analyses, juillet 2014, n°049
http://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/2014-049.pdf
Un constat s’impose : les dispositifs de soutien publics existants sont complexes, mal connus de leurs bénéficiaires potentiels, et donc peu accessibles. Les aides (légales ou facultatives) constituent en effet un ensemble hétérogène, tant par les acteurs qu’elles font intervenir (publics ou privés) que par leurs objets ou les formes qu’elles peuvent prendre (aides monétaires, aide en nature, avantage tarifaire, services …). Cette complexité est dénoncée par Valérie Létard, qui affirme dans l’étude « Aides sociales : enjeux et pratiques locales »(6) que « le recensement exhaustif des aides locales en faveur des personnes en difficulté sociale est impossible ».
Cette étude met en évidence plusieurs limites :
L’étude « Femmes et précarité »(7) résume ainsi la situation : « Se repérer dans la jungle réglementaire en matière de prestations sociales ou d’aides à l’insertion professionnelle et à la formation, constitue une gageure pour la plupart. Pour les personnes en situation de précarité, l’obstacle devient insurmontable, soit qu’elles renoncent face à des procédures trop compliquées, soit qu’elles méconnaissent les aides qui pourraient être mobilisées ».
En témoignent ces statistiques publiques :
(6) : ANSA / Groupe Chèque Déjeuner, octobre 2010
http://www.solidarites-actives.com/pdf/Ansa_ChequeDejeuner_AidesSociales_201010_1.pdf
(7) : CESE, février 2013
http://www.lecese.fr/sites/default/files/pdf/Etudes/2013/2013_09_femmes_precarite.pdf
(8) : Le non-recours au RSA et ses motifs – annexe 1, CNAF, décembre 2011
http://www.social-sante.gouv.fr/IMG/pdf/1_Le_non-recours_au_rSa_et_ses_motifs.pdf
et La situation des bénéficiaires du RSA sur la marché de l’emploi fin 2010, Dares analyses, mars 2012, N°104
http://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/2012-014.pdf
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